Auvergne
Au bout de quelques jours de calme plat de la campagne, un petit coup de blues. La ville me manque. Alors, afin de renouer avec la civilisation, j'ai projeté une petite virée à Aurillac, histoire de voir du monde, de faire du lèche-vitrine et pourquoi pas quelques achats de souvenirs à rapporter. Le centre ville d'Aurillac présente de nombreuses petites rues commerçantes, des vieux immeubles avec de très belles portes :
Au détour d'une ces rues pittoresques, j'ai trouvé cette très belle maison consulaire. A l'origine, les consuls de la ville s'y seraient installés vers 1280. Détruite par les guerres de religion, elle fut reconstruite avant d'avoir à subir un incendie au siècle dernier. Bien qu'entièrement restaurée, elle ne se visite pas à mon grand regret.
Une autre maison également très ancienne :
Après avoir arpenté tout le centre ville en long en large et en travers je me suis reposée dans le charmant square entièrement refait. On peut y voir la statue du poète Arsène Vermenouze, né le 26 septembre 1850 à Vieilles d'Ytrac, près d'Aurillac. Il composera de nombreux poèmes et à partir de 1879 il les adressera à différents journaux du Cantal, notamment à l'Avenir du Cantal, journal radical dans lequel il écrit, sous le nom de "Jantou", des poèmes enflammés à la gloire de la révolution française. Dans la Croix du Cantal, il sera "l'Averne" éditorialiste catholique et patriote. La ville d'Aurillac l'honore en donnant son nom à une rue et à un jardin, ainsi qu'en érigeant une statue du poète. En 1933, une voie du 5ème arrondissement de Paris prend le nom de Square Vermenouze.